On voit mal de près, à partir de la quarantaine, on éloigne le texte pour lire, on s’approche de la lumière, on a du mal à enfiler l’aiguille , etc… Les bras ne sont plus assez longs. Par contre si on est myope, à l’âge de la presbytie on a tendance à retirer ses lunettes pour lire. En l’absence de tout défaut visuel , l’image se forme sur la rétine , quelle que soit la distance de l’objet, c’est le cristallin qui modifie sa courbure pour mettre au point: c’est ce qu’on appelle l’accommodation. A partir de la quarantaine la souplesse du cristallin diminue, il accommode moins.

Ce défaut visuel se corrige par des verres de lunettes,

des lentilles

ou la chirurgie.

• Les lunettes de près : permettent de bien voir de près, mais dès qu’on lève les yeux pour voir au loin, on y voit mal, on est obligé de les retirer.
• Les lunettes progressives : permettent de voir à toutes distances , de loin, de près et à distance intermédiaire. Les verres progressifs de dernière génération sont meilleures en raison de la meilleure largeur de la zone de netteté
• Les lunettes progressives de bureau : permettent de voir tout l’environnement d’un bureau jusqu’à soixante centimètres environ, un écran de micro par exemple, et de près pour la lecture. A retirer pour marcher.
• Les lentilles progressives ont la même utilité que les lunettes . Reste à voir avec le spécialiste la tolérance et l’adaptation.
• La chirurgie de la presbytie : est à ses débuts (2003) d’autres perfectionnements sont attendus. Depuis les techniques ont évolué et sont multiples. Selon votre âge et votre situation visuelle une procédure est susceptible de vous convenir (2010).